Instant ciné: A Most Violent Year, Whiplash & The Theory of Evrything


D'après mon article sur mes attentes 2015, j'avais abordé mes attentes cinématographiques. Le mois de janvier est bien entamé, il est temps de recommencer à parler cinéma entre vous et moi. Je vous propose trois films dont j'ai vu en 2015.

  • A Most Violent Year
           
A Most Violent Year est mon premier film de 2015 (même si il est sorti fin décembre 2014). Le film réalisé par J.C Chandor nous embarque dans le New York des années 80. En 1981, New York connait l'une des années les plus violentes avec un taux de criminalité assez élevé. Dans ce film, le réalisateur nous montre le destin d'un immigré tentant de se faire une place dans le monde du pétrole. En l'occurrence, A Most Violent Year confirme un film noir montrant dépravation et corruption. Au niveau de la réalisation, on peut reprocher au film d'être lent malgré une intrigue intéressante. L'atmosphère du film est assez lourde et on peut faire référence aux films sur la mafia ou la corruption comme le Parrain de Coppola ou Scarface.Toutefois, le personnage d'Abel est assez complexe car il se veut être un homme droit refusant toute forme de corruption. A l'encontre de sa femme, Anna est un peu l'élément rebelle dans le couple. Ainsi, le couple formé par Oscar Isaac et Jessica Chastain est paradoxale. Encore une fois, Oscar Isaac et Jessica Chastain sont brillants dans leurs rôles. La tenue de Jessica Chastain n'est pas sans rappeler la tenue de Michelle Pfieffer dans Scarface. En soi, le film est loin d'être mauvais malgré sa lenteur.


  • Whiplash 
          

On peut considérer le film Whiplash comme un phénomène ou un film ovni. Vraisemblablement, Whiplash se place comme l'une des découvertes cinématographiques en ce début d'année. Le film se concentre sur la relation entre un professeur colérique Terence Fletcher et un jeune batteur de 19 ans Andrew. Si je peux me permettre, le film de Damien Chazelle se concentre aussi sur la recherche de la perfection. On se rappelle de ce thème qui fut aussi l'un des sujets majeurs dans Black Swan. Cependant, Whiplash est un concentré de musique, de psychologie relationnelle et de recherche de soi.Il est difficile de parler de Whiplash car beaucoup ont des avis assez divergents sur ce film. Les dialogues ne sont pas très recherchés mais l'intrigue du film est sa musicologie et sa psychologie. La performance de JK Simmons est brillante. Son personnage nous met souvent mal à l'aise et sa vision pédagogique est discutable et contestée. En ce qui concerne Andrew, Miles Teller (vu dans Divergente et The Spectacular Now) est salué par la critique pour sa performance. L'anecdote est qu'il ne savait pas jouer de la batterie et il a du apprendre. Le résultat de sa performance est bluffante et on laisse à penser qu'il risque de devenir un grand acteur. La scène finale nous offre un grand moment de musique renforcé par la complicité entre les deux personnages. Ainsi, Whiplash se veut être un film sur le dépassement de soi et la recherche de la perfection artistique.

  • The Theory of Everything
          

D'après la vie du scientifique Stephen Hawkins, The Theory of Everything est une biopic retraçant les différentes étapes de la vie du scientifique tout en évoquant son travail et son quotidien vis à vis de son handicap. Malgré son handicap, la vie lui a offert de beaux enfants et un travail de recherche reconnu dans le monde entier. L'interprétation bluffante d'Eddie Redmayne m'a mis une claque. Il a su retranscrire avec émotion l'handicap de Stephen Hawkins sans tombé dans la caricature. Ses nombreuses récompenses sont mérités. On y voit tout un travail d'interprétation impressionnante. Le biopic est passionnant et riche en émotion. Rendez vous aux oscars pour Eddie Redmayne.

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