Un soir, un concert #10 Trois jours à Rock en Seine: Let's Dance


Pour sa quatorzième édition, les organisateurs de Rock en Seine n'ont pas encore lésiné sur les moyens et ont offert une très belle programmation. 


Placé sous le thème de la dance, cette nouvelle édition de Rock en Seine offre une programmation de choix et très dansante. Selon le directeur de Rock en Seine, il a voulu recentrer le festival sur le rock et les spectateurs ont été bien servis en rock'n roll 



Jour 1

Le vendredi commence sur les chapeaux de roue avec une bonne petite programmation. La journée se passe en suant à cause de la canicule. Direction la grande scène pour aller applaudir les Caravane Palace, le groupe met dans la bain le public de Rock en Seine avec ses rythmes dansant. En attendant Bastille, la bière et les arbres aident à lutter contre la chaleur. Mon premier concert attendu arrive. Les fans sont prêts à accueillir Dan Smith. Il faut comprendre que le groupe Bastille est les remplaçants du groupe EDM (annulé à cause des propos du chanteur).


Le groupe anglais Bastille enflamme le parterre de la grande scène jouant par moment avec le public notamment lorsqu'il entame la chanson Of The Night. De même, il prend un petit risque lorsqu'il s’immisce dans le public pour chanter Flaws. Les anglais nous donnent rendez vous en février prochain pour un concert au Zénith de Paris. 

Puis, on enchaîne encore sur la grande scène avec les anglais de Two Door Cinema Club déjà venus à Rock en Seine en 2011. Cette fois ci, ils ont grandi. Le chanteur Alex Trimble, cheveux long revient en forme enchaînant les tubes iconiques du groupe comme I Can Talk, Something Good Can Work, Undercover Martyn, Sleep Alone et bien d'autres. Le public de Rock en Seine est au rendez vous, un public dansant. Un concert coloré remplit de bonne humeur. Le concert se termine sur What You Know, un beau final pour les Two Door Cinema Club


Entre temps, je m'éloigne de la grande scène pour me diriger vers la scène pression live. Il est temps d'applaudir Royal Republic. Le public de la scène pression live a l'air enjoué et réceptif à leurs chansons. Le groupe plaisante sur le trafic parisien et interagisse avec plaisir avec le public français. Maintenant, il est l'heure de courir près de la grande scène pour voir The Last Shadow Puppets. C'est à Rock en Seine que la groupe a décidé de faire leur dernier concert de leur tournée. Ce dernier concert fut magnifique avec beaucoup d'émotions. Pendant une heure trente de concert, les chansons s’enchaînent notamment avec les tubes de leur premier album The Age of Understatement, Standing Next To Me, My Mistakes Were Made For You ou encore In My Room. D'un côté le leader des Arctic Monkeys, Alex Turner fait son show avec des petites danses et des gestes ayant aucun sens. Puis, il ne faut pas oublier Miles Kane survolté lorsqu'il entame Bad Habits. Les deux compères montrent leur complicité sur scène. Turner et Kane aiment Dutronc et se lancent en français en chantant Les Cactus. Les Puppets nous envoûtent tout au long du concert et terminent magistralement avec un cover de Moonage Daydream. L'esprit de Bowie flottait ce soir là sur Rock en Seine. 










  • Jour 2

Après un vendredi clôturé magistralement par les LSP, le samedi s'annonce plus tranquille et toujours aussi chaud. La journée commence avec le groupe australien Wolfmother. Rien à dire, c'est du bon rock bien brute et électrique. Les titres cultes sont là comme Woman, Victorious et White Unicorn. Cependant, un petit Far Away n'aurait pas été de refus. Encore et toujours sur la grande scène, on enchaîne avec Bring Me The Horizon. C'est par curiosité que je suis allée regarder leur concert. Beaucoup de fans du groupe s'accaparent les premières places. Des l'entrée du chanteur Oliver Sykes, les fans hurlent et les pogos commencent à se former. Leur musique est aussi révoltée que les propos du chanteur sur la vie et les amis. Cependant, leurs chansons se laissent écouter et leur show passe bien. 

 




On se repose, on boit des bières sur la pelouse et on attends impatiemment Edward Sharpe & The Magnetic Zeros. Le groupe californien folk arrive sur scène avec leur chanteur principal Alex Elbert. D'entrée de jeu, le groupe nous apporte de sa bonne humeur et de sa folie. Il faut dire qu'Alex Elbert était plus que joyeux et lunaire ce soir là. Entre chansons du groupe et reprise comme Instant Karma de John Lennon. Le public est ravi de voir le groupe et surtout d'entendre leur chanson Home reprise en cœur. Puis, il est temps de se diriger près de la scène de l'industrie pour applaudir le groupe islandais Sigur Ros. Le concert est beau, contemplatif et harmonieux visuellement. Les islandais nous invitent à un voyage musical. Pour ma part, c'était mon dernier concert de la soirée gardant mon énergie pour le dimanche.

  



  • Jour 3

Le troisième et dernier jour était le plus intéressant et le plus intense. La programmation du dimanche est lourd et très rock'n roll. Sous le soleil de Rock en Seine, mon dernier jour commence avec Editors, déjà vu au Trianon. Comme à son habitude, Editors ne déçoit pas. Le chanteur Tom Smith est toujours aussi habité lors de ses concerts. Il aime être sur scène et on le ressent. Les tubes s'enchaînent comme l'habituel Smokers Outside The Hospital Doors, Munich ou encore Papillon. La déception est l'horaire et la setlist un peu courte. Editors est un groupe qui mérite d'avoir plus d'importance en festival.  On continue toujours sur la grande scène avec le groupe américain Sum 41. Les fans sont venus en masse et peut être par nostalgie de cette époque punk rock. Le chanteur Deryck Whibley en forme nous offre un show intéressant et énergique. On retrouve tous les chansons iconiques du groupe comme The Hell Song, With Me, Walking Disaster, Pieces ou encore l'indémodable In Too Deep. C'est plaisant de revoir un des groupes de notre adolescence. Dans la fosse de grande scène, l'ambiance est là et les fans sont ravis de bouger au rythme de leurs chansons.








 Entre deux allés retour bières et manger, il est temps encore de retrouver la grande scène pour un moment d'anthologie. Cette année, l'iguane Iggy Pop est le parrain de Rock en Scène. L'espace de la grande scène est bondé de monde. A 69ans, Iggy Pop est plus qu'en forme. Il est déambule sans problème sur la scène, interagit avec le public. On pourrait même dire qu'il était déchaîné. D'emblée de jeu, Iggy commence par l'emblématique I Wanna Be Your Dog. Le public de Rock en Seine reprend en coeur The Passenger. L'iguane Iggy nous offre un grand moment de rock et une leçon pour les prochaines générations d'artistes. Pour ma part, j'écourte le concert d'Iggy Pop pour rejoindre la scène de l'industrie pour voir un bout du concert de CHVRCHES. La chanteuse Lauren Mayberry toute frêle nous épate avec sa voix puissante et son son électro énergique. Elle a chanté notamment son premier tube The Mother We Share et aussi Leave A Trace.




Rock en Seine se termine dans quelques heures et il est temps de rejoindre encore et toujours la grande scène. A 22h, le groupe anglais Foals entre sur scène et nous offre un show bouillant à l'image du groupe et de son leader Yannis Philippakis. Le public est survolté et les chansons s'enchaînent rapidement. Le chanteur Yannis remercie la France d'avoir accueilli le groupe plusieurs fois et n'hésite pas à tacler la politique de son pays notamment en évoquant le brexit. Les tubes défilent comme My Number, Olympic Airways Mountain at My Gate, Cassius ou encore Inhaler. Le show est fougueux et planant à la fois. Yannis n'hésite pas à donner de sa personne dans la fosse lorsqu'il chante le passionné What Went Down ou encore le final survolté avec Two Steps Twice. Ainsi, Foals clôt en beauté cette quatorzième édition de rock en seine. Un très belle édition avec de beaux moments de musique comme on aime. A l'année prochaine Rock en Seine! 






2 commentaires:

  1. J'aurais tant aimé y être cette année! surtout pour Foals, Sigur Ros Tu as eu un beau programme pendant ce Rock en Seine. Super article! ;)

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    1. Merci! =)
      Oui cette année la programmation était vraiment bonne et les concerts étaient pratiquement tous fabuleux. Foals c'est vraiment à voir en concert.

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