Un soir, un concert #8 The Libertines à l'Olympia


























Après leur concert à Rock en seine, les indomptables Libertines reviennent dans la capitale pour deux concerts très complets à l'Olympia.


En ce début de mois de mars, l'Olympia accueillait un groupe mythique pour deux concerts très complets. Il est plus de 20heures et la première partie est le groupe Lock avec la compagne de Carl Barât Eddie Langley. En attendant les enfants terribles des Libertines, on nous laisse en compagnie de deux premières parties, histoire de chauffer la salle. Le public est composé de personnes de tout âge, de la nouvelle génération à des quarantenaires venant eux aussi applaudir les Libertines.



Il est plus de 21h30 et les membres des Libertines se font désirer. La salle est pleine à craquer et le public s'impatiente de plus en plus. Il est temps de les accueillir comme il se doit et ils ouvrent le bal avec Barbarians. Le concert se déroule sous les bons auspices: pas d'annulations, pas de problèmes avec Pete Doherty. Désormais, les Libertines sont bel et bien de retour pour nous offrir du bon rock. La suite de la soirée s'enchaîne et la setlist alterne entre les chansons du nouvel album et les classiques tel qu'Horrorshow, Can't Stand Me Now, The Man Would Be A king ou encore Vertigo. On ne peut qu'être happés par la complicité retrouvée des deux lascars. Le public entonne à vive voix What Katie Did chanté par l'incontournable Carl Barât faisant crooner sa voix dessus. Des moments d'émotion avec You're my waterloo chantée par Pete Doherty. Dans une salle déchaînée, les Libertines nous offrent un moment de rock'n roll intense. De même, Le batteur Gary Powell fait le show lui aussi et se propose comme chauffeur de salle. Après le rappel, les chansons mythiques se succèdent comme France chantée par Carl Barât, Music When The Lights Go Out, Up The Bracket, Tell The King et en guise de fermeture la célèbre chanson Don't  look back into the sun suivi de I Get Along chantées en cœur par le public parisien. Puis, Carl Barât brandit le drapeau français et les premières notes de la Marseillaise résonnent dans tout l'Olympia. Un très moment de rassemblement et de partage entre anglais et français. 



Ce soir, les Libertines nous ont fait oublier leurs vieux démons. Ils nous ont offert du bon rock pas réchauffé dans une ambiance électrique et bon enfant. Entre le français de Pete et Carl, la petite douche au champagne, les Libertines étaient bel et bien de retour prêt à faire bouger l'Olympia. Et, c'est mission accomplie!

Bonus: Le concert du mercredi fut filmé et mis en ligne par Arte Concert.



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