Un soir, un concert #5 Rock en Seine (jour 2)





























Après un vendredi explosif, il est temps de revenir sur les terres du parc St Cloud. Cette deuxième journée est sous le signe de la chaleur et le retour des Libertines.


Sous le soleil de plomb, les festivaliers reviennent de nouveau arpenter l'herbe desséchée du parc de Saint Cloud. Pour commencer la journée, je me dirige tout droit vers la grande scène pour entendre le groupe anglais The Maccabees. Peu connus en France, le groupe n'est pas novice dans le milieu du rock anglais.  Posée dans l'herbe, The Maccabees se révèle être le bon groupe à écouter en ce début de journée. Leur rock dynamique met dans le bain et fait monter la température. Leur nouvel album s'annonce prometteur. Le titre Marks To Prove It annonce la couleur musicale du prochain album. Entre deux concerts, je suis plus dans l'attente de voir le chanteur folk Ben Howard. Le soleil tape vers la grande scène et les spectateurs découvrent la folk sombre de Ben Howard. Loin de la folk enjouée de John Butler Trio, Ben les rejoint sur ses différentes performances musicales. Laissant les chansons de son premier album, son concert se révèle être dans l'expérimentation.  Le voyage musical se fait pendant une heure. Ben nous montre l'étendue de son talent. On se laisse transporter sur la chanson End Of The Affair ou encore la chanson I Forget Where We Were. Ma seule déception reste toujours la même, c'est à dire un manque total des chansons du premier album. Son set laisse un peu de côté les chansons comme Only Love, Old Pine, The Fear. Les chansons du premier album auraient rendu le set plus vivant.
   




























Entre deux bières et quelques promenades dans le festival, il est l'heure d'accueillir le groupe britannique Stereophonics. Leur dernier concert avait été annulé, il est bon de les revoir sur le sol français. C'est avec plaisir de les voir. En plus d'un nouvel album intéressant, le chanteur Kelly Jones adoucit le public avec la ballade Maybe Tomorrow ou encore Just Looking. Le set présente aussi des chansons du nouvel album comme le titre C'est La vie, un bon titre bien dansant. Leur concert fut un très un agréable moment.

La journée est loin d'être terminée. On se retrouve de nouveau vers la grande scène pour voir et entendre le groupe anglais Interpol. Le groupe était déjà venu en 2011 et c'était plutôt une déception. Est ce qu'ils sont de nouveau mous sur scène? Ils ont changé. L'ambiance est plus électrique et le son se révèle plus dynamique. Mon avis a changé vis à vis de leur concert. La nuit tombe sur Rock en Seine et il est temps de changer de lieu. Il est l'heure d'aller retrouver les jeunes britanniques du groupe Years & Years dont l'album était très bien. Beaucoup de monde essaient de trouver une petite place vers la scène pression live. Le public est présent pour les accueillir et il faut dire que le concert valait la peine. Ayant qu'un album au compteur, le concert est court mais il est pêchu. Ainsi, on retrouve les titres Shine, Take Shelter, Desire ou encore Gold. On ne s'ennuie pas et on est plutôt impressionné par la voix du chanteur Olly Alexander. Entre son et lumière, le groupe Years & Years donne toute leur énergie et le public répond avec enthousiasme. Le concert se clôture avec la chanson King. 


Il est temps de se presser vers la grande scène. Le coeur des festivaliers balance entre le show électro de Jamie XX ou la réformation d'un groupe mythique The Libertines. Mon choix est fait et je cours vers les Libertines. Il faut dire que les spectateurs attendent avec impatience les quatre britanniques. La question est : Est ce que Pete va faire des siennes ? La réponse est non. Le concert commence et Pete Doherty est bel et bien là. Il est frais, clean et prêt à jouer. Tout en évolution, le live se déroule dans de bonnes conditions. On y voit deux partenaires plus complices que jamais.Coiffés de leurs chapeaux, Pete et Carl Barât entonnent les différents titres qui ont fait le succès des Libertines. On y retrouve les chansons Can't Stand Me Now, Time For Heroes, Music When The Lights Go Out, Up The Bracket ou encore Tell The King. Le public chantonnent les airs de What Katie Did?. Au fur et à mesure du live, les Libertines chauffe l'ambiance tout en parlant quelques mots de français. Le chanteur Carl Barât croone un peu sur certaines chansons. C'est plaisant de les retrouver et de voir un Pete Doherty en forme. Ils nous présentent certains titres de leur nouvel album comme Gunga Din ou encore Anthem For Doomed Youth. Puis, nos deux rebelles clôturent le show avec le célèbre Don't Look Back Into The Sun. Ainsi, les Libertines étaient bien là, en forme et faisant taire les mauvaises langues. Cette deuxième journée se termine sur un ton très rock'n roll tout étant confiant pour l'avenir des Libertines.







    


   












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