Un soir, un concert #4 Rock en Seine 2015 (jour 1)

La fin de l'été est annoncé par le festival Rock en Seine clôturant les grandes vacances. Cette année, le festival nous réservait de nombreux artistes notamment le retour du quatuor des Libertines. Et c'est partie pour trois jours de concerts non stop.

• 1er jour

Le premier jour aborde une programmation dantesque. Les festivaliers frôlent le sol boueux de St Cloud. Les festivités musicales commencent avec le groupe folk australien de John Butler Trio. Les sons de guitares enjoués et maîtrisés ravivent les spectateurs heureux. On se laisse transporter par la chanson Only One et les nombreuses démonstrations de guitare laissant sans voix les spectateurs de la Grande Scène.  Ensuite, on se dirige tout droit vers la scène de la cascade pour écouter le chanteur Benjamin Clémentine. Sa voix soûl magnétise le public. Cependant, sa musique est plus adéquate pour des salles intimistes que des festivals. N'ayant pas eu le temps de voir Wolf Alice, je me dirige de nouveau vers la Grande Scène pour écouter les sons de guitares du duo hispanique Rodrigo y Gabriela. Ce duo reprend les grands classiques de la musique rock et hard rock seulement à la guitare. Le parterre de la grande scène accueille avec enthousiasme le duo mexicain. Dans le courant du concert, John Butler est invité sur scène pour jouer et chanter un cover mémorable de Happy de Pharrell Williams.

     

Catfish & The Bottlemen

   

Avant de courir voir Franz Ferdinand & Sparks, je marche tout droit vers la scène pression live pour aller découvrir Catfish and The Bottlemen, de jeunes anglais avec un son de guitare bien brute et pêchu avec des chansons entraînantes. C'était une petite découverte sympathique. Puis, il est temps d'aller rejoindre les écossais de Franz Ferdinand accompagnés du groupe Sparks. Etant une novice en ce qui concerne les chansons de leur album en commun, je venais pour entendre quelques classiques de Franz Ferdinand. Toutefois, je n'ai pas été déçue de leur collaboration. Les chansons passent très biens en festival mais Franz Ferdinand électrisent le public avec l'incontournable Take Me Out. Les nostalgiques des années punk rock courent hâtivement vers la grande scène pour chanter tous les tubes du groupe américain The Offspring. Ils ont vieilli mais ils assurent toujours autant.  Leur set regroupe notamment le célèbre The Kids Aren't Alright ou encore You're gonna go far, kid, Want You Bad et (Can't get my) Head Around You. Le leader Dexter Holland enchaîne les titres ne laissant aucune pause pour les spectateurs. 

Pendant que certains vont voir Fauve, les autres s'amassent pour attendre la tête d'affiche du soir, c'est à dire Kasabian. On peut dire qu'ils ont mis le feu. Sautant, chantant, le public est très enflammé ce soir. Le groupe mené par Tom Meighan et Sergio Pizzorno étaient très en forme. Dans le set, on retrouve des chansons comme Shoot The Runner, Eez Eh, Empire, Club Foot ou encore Underdog. Le public pogote, saute dans tous les sens et il est très réactive notamment lorsque la chanson Fire arrive.   Le chanteur Tom Meighan montre qu'il est un vrai showman. Puis, l’humoriste anglais Noel Fielding arrive sur scène durant la chanson Vlad The Impaler. Le concert s'achève avec LSF dont les 70 000 personnes chantonnent dans tout l'espace de la Grande Scène.

Ce premier jour commence en trombe avec groupes électrisant l'attention du public. Le vendredi est clôturé par le show grandiose et explosif.